Avec un premier album sorti en juillet 2005 sous le label Muséa, Frédéric Maillet nous propose une alternative entre musique progressive et New-Age.

"Inlandsis" se présente comme un patchwork de thèmes différents les uns des autres, allant de la valse à trois temps aux solos de synthétiseurs agressifs, mais dont la ligne conductrice reste toujours la même.

L'idée étant de proposer une musique variée, teintée de l'esprit des années 70 sans en faire une copie conforme, tout en étant accessible à un large public.

Entièrement réalisée aux synthétiseurs, cette musique laisse toutefois la part belle aux mélodies. Les thèmes sont épurés de tout éléments superflus. Le rythme et la respiration sont créés par les arpèges issus des claviers.

La musique prend ici le temps de se développer tout au long de thèmes simples et l'on passe d'atmosphères méditatives et apaisantes à des ambiances plus percutantes.

L'instrumentation, quant à elle, est fidèle à la chaleur des claviers analogiques ou à modélisation analogique. Pas question ici de laisser les machines dicter la rythmique et d'employer des sonorités au grain métallique.

En effet, tout au long des deux parties d'Inlandsis, la diversité des pièces musicales ne permet pas d'imposer une structure immuable. L'auditeur se retrouve perpétuellement immergé dans différents univers sonores.                   

Une attention particulière a été portée à" l'ambiance" dans laquelle il est possible d'être plongé lors de l'écoute. Ambiance le plus souvent sombre, qui connaît un développement jusqu'au dénouement du thème en lui-même.

C'est ainsi que nous pourrons, sans doute, qualifier cette musique de "New-Age progressive".

                                                                                                                                                       Marie  Dupond